Par Ana Pouvreau / 1 mai 2024
Le scénario effroyable d’une apocalypse nucléaire en Europe
« En bas, le pouvoir des ténèbres. En haut, les ténèbres du pouvoir ». Proverbe russe
Plus de deux ans après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le spectre d’une défaite ukrainienne se profile. En dépit d’un soutien occidental colossal et de sanctions massives à l’encontre de la Russie, les forces ukrainiennes se sont épuisées et le conflit s’est enlisé, tandis que plusieurs tentatives pour amener les protagonistes à la table des négociations de paix ont échoué.
Dans ce contexte, le 16 février 2024, un accord bilatéral de sécurité liant pour une période de dix ans la France et l’Ukraine, a été signé. Le 26 février 2024, le président français Emmanuel Macron a évoqué l’idée d’un éventuel envoi de forces françaises en Ukraine. Les spéculations sur les risques d’extension du conflit aux pays de l’OTAN se sont alors multipliées. Un scénario particulièrement effroyable a surgi : celui d’une guerre nucléaire en Europe, voire au-delà, dans l’espace continental qui s’étend de Brest en Bretagne jusqu’à Vladivostok dans l’Extrême-Orient russe. Les craintes concernant la dévastation par l’atome de cette « masse eurasiatique », selon l’appellation de l’influent stratège américain Zbigniew Brzezinski (1928-1997), sont-elles fondées ? Quoi qu’il en soit, si ce scénario se produisait, l’Europe occidentale et ses habitants seraient annihilés.
Le sort de l’humanité suspendu à l’issue du face-à-face France-Russie ?
Plus de 30 ans après l’effondrement de l’Union soviétique, la montée fulgurante des tensions entre les deux puissances nucléaires que sont la France d’une part, et la Russie, première puissance nucléaire mondiale en termes de capacités, d’autre part, pourrait aboutir à une issue apocalyptique.
L’Ukraine, ancienne république soviétique redevenue indépendante en 1991 (après une première indépendance de courte durée entre 1917 et 1921), n’a jamais été membre ni de l’UE ni de l’OTAN, mais l’accord bilatéral de sécurité signé par la France, le 16 février 2024, lie désormais la France à l’Ukraine dans les domaines de la sécurité et de la défense pour la décennie à venir (1). La règle du consensus étant en vigueur à l’OTAN, la signature d’accords bilatéraux, tant avec l’Ukraine qu’avec la Moldavie, cette ex-république soviétique dont une partie du territoire est occupée par l’armée russe, permet de contourner le refus prévisible de certains Alliés dans l’OTAN à s’engager dans une guerre contre la puissance russe dans ces pays.
L’évocation par Emmanuel Macron, le 26 février 2024, d’un éventuel envoi de forces françaises en Ukraine, a provoqué une vague d’inquiétude parmi la population. Un sondage CSA du 28 février 2024 a ainsi révélé que 76% des Français se déclaraient hostiles à l’idée d’un engagement militaire de la France en Ukraine (2). En dépit de ces réticences, le président français a annoncé, le 7 mars 2024, lors d’une réunion avec les chefs des partis politiques à l’Elysée, qu’il n’y avait désormais plus aucune limite ou « lignes rouges » dans le soutien de la France à l’Ukraine (3).
Dans un entretien publié le 2 mai 2024 par l’hebdomadaire britannique The Economist, Emmanuel Macron a évoqué une nouvelle fois un envoi potentiel de troupes françaises en Ukraine à deux conditions : 1) « Si les Russes devaient aller percer les lignes de front » et 2) s’il y avait une demande ukrainienne (4).
Il est utile de rappeler, à cet égard, que, normalement, tout exercice de planification, commence par la définition des objectifs à atteindre, du cadre légal d’intervention ainsi que de l’ensemble des contraintes, des menaces et des restrictions. On en déduit une planification sur la base de laquelle on procède ensuite à une évaluation des moyens qui seront nécessaires. La planification dans le domaine des forces armées est ainsi un processus complexe, qui prend du temps et qui permet d’avancer pas à pas et de manière sécurisée. Tout déploiement de troupes ne peut donc normalement avoir lieu sans qu’au préalable les questions cruciales suivantes n’aient été posées : Dans quel but ? Pour atteindre quel objectif ? Dans quel cadre légal et juridique ? Pour combien de temps ? Dans quelles conditions ? Avec quel niveau d’acceptation du risque ? Néanmoins, malgré ce flou, le 23 mars 2024, le quotidien Le Figaro a évoqué cinq scénarios possibles de déploiement de forces françaises en Ukraine (5).
Les scénarios controversés d’un éventuel déploiement français en Ukraine
- Scénario n°1 : la France implante des usines de production et de maintien en condition opérationnelle d’armement en Ukraine.
- Scénario n°2 : des militaires français déminent, forment et utilisent certains matériels, alors que la France a déjà formé et entraîné sur son sol 9000 soldats Ukrainiens depuis le début de la guerre.
- Scénario n°3 : les forces françaises sont envoyées en Ukraine pour assurer la protection terrestre et aérienne d’Odessa, ce qui mettrait les soldats français directement aux prises avec l’armée russe. Comme le rappelle Le Figaro, Emmanuel Macron, à l’Élysée aurait déclaré, le 21 février 2024, selon le journal Le Monde : « De toute façon, dans l’année qui vient, je vais devoir envoyer des mecs à Odessa » !
- Scénario n°4 : l’armée française crée une zone de protection dans plusieurs régions d’Ukraine, où les forces françaises seraient déployées pour assurer la relève des forces ukrainiennes. La France deviendrait ainsi de facto partie au conflit !
- Scénario n°5 : l’affrontement entre soldats français et russes dans les tranchées sanglantes et boueuses comme si l’on revivait la Première Guerre mondiale !
Les scénarios n°4 et n°5 sont particulièrement insensés. Pour quelles raisons les soldats français seraient-ils déployés pour assurer la relève des forces ukrainiennes ? On peut comprendre – même si cela s’avère parfois difficile au vu du taux de mortalité inédit des combattants sur ce théâtre de guerre – que les Ukrainiens soient prêts à mourir pour défendre leur territoire national, leur souveraineté et leur pays. Mais comment peut-on imaginer que des soldats français puissent mourir en masse pour défendre un pays qui n’est pas le leur et éliminer des Russes qui ne les ont pas envahis ?
Le général (2S) François Chauvancy a affirmé, à cet égard, que « l’opinion ne comprendrait pas que des cercueils [français] reviennent en masse sans consultation » ! En effet, aucun parent en France ne souhaite que sa progéniture verse son sang pour défendre Odessa (ou Chisinau en Moldavie). En 1914, et en 1940, les Français ont versé leur sang, mais l’ennemi avait envahi la France. Or, ce n’est nullement le cas aujourd’hui. S’il va de soi que tout conflit se termine par des négociations de paix, il faut faire en sorte que ces négociations de paix aient lieu le plus tôt possible.
Un engrenage catastrophique en perspective
Comme le soulignait récemment avec lucidité Fabien Roussel (Parti communiste français, PCF) : « Quand les 200 000 soldats français seront engagés et qu’ils auront subi des pertes sévères, ce sera la conscription, l’appel à la mobilisation générale : on appelle d’abord les volontaires et ensuite ce sera par tranche d’âge, et ce sont nos enfants qui vont y aller » (6).
Cette hypothèse n’est pas à exclure alors que l’idée de remettre en vigueur le service militaire obligatoire refait surface en France au prétexte que l’armée pourrait ainsi mobiliser environ 150 000 combattants selon les estimations du général (2S) Vincent Desportes, qui a estimé dans une tribune publiée dans l’hebdomadaire Le Point, que « la seule façon de montrer à Poutine que nous ne céderons pas, c’est de faire appel au sang des fils et des filles de France » ! (7)
Cette sortie a soulevé un tollé général. Des tribunes collectives signées par des généraux (8) et des géopolitologues (9) ont été publiées. Des personnalités politiques de tous bords telles que Dominique de Villepin, Henri Guaino, Pierre Lellouche, Florian Philippot, Nicolas Dupont-Aignan, François Asselineau, Georges Kuzmanovic, François Fillon, Fabien Roussel, Julien Aubert, ont exprimé leur inquiétude et la nécessité de s’acheminer d’urgence vers des négociations de paix. Cela économiserait les vies de milliers de jeunes ukrainiens et russes. Sur fond de grave crise économique, la France, n’a aucunement les moyens de voir encore perdurer cette guerre ruineuse en hommes et en ressources pendant de longs mois, voire pendant des années.
Des mères de famille se sont par ailleurs regroupées pour former les « Mamans pour la paix », un collectif chargé d’exprimer l’opposition populaire à tout déploiement de notre jeunesse dans le « hachoir à viande » ukrainien (10). Elles invitent tout citoyen homme ou femme à signer une pétition contre la guerre (11) et participent à des marches pour la paix. « La perspective d’une guerre contre la Russie, qui deviendrait inévitablement une guerre mondiale, glace le sang de tous les Français. Lors de nos manifestations pour la Paix, les mamans, les mères et les grands-mères de France, sont particulièrement montées au créneau et sont venues nous dire : « Nous n’avons pas mis au monde nos enfants pour les envoyer à la guerre ! ». Elles veulent agir, montrer leur refus d’envoyer leurs fils au front un jour pour une guerre qui n’est pas la nôtre ! ». En effet, quelle serait la justification d’un tel suicide collectif ? En outre, si nos soldats, dans ce scénario subissaient des pertes importantes, pourquoi envoyer des jeunes fraîchement mobilisés qui ne sont pas formés, même à tenir un fusil ! Ce serait assurément les envoyer vers une mort inutile et certaine.
Le cheminement vers une Apocalypse nucléaire
Ces craintes maternelles sont loin d’être infondées au vu des déclarations, le 21 mars 2024, émanant du pouvoir russe par l’intermédiaire de Piotr Tolstoï (12), le vice-président de la Douma, exprimant sa détermination à éliminer les forces françaises si celles-ci se déployaient sur le sol ukrainien et évoquant l’hypothèse d’une frappe nucléaire sur Paris, estimant qu’un projectile tiré depuis la Russie pourrait atteindre la capitale française en un peu plus de deux minutes. Le 5 avril 2024, l’ancien président russe Dimitri Medvedev déclarait pour sa part : « Pour chaque combattant de l’OTAN tué, explosé ou brûlé, il doit y avoir une récompense maximale. Et pas de restitution des corps. Que les proches à l’étranger souffrent… » (13). Ainsi, si des soldats français étaient tués en Ukraine, l’escalade guerrière deviendrait certainement incontrôlable, avec une nucléarisation possible du conflit.
Une tribune intéressante émanant du Ron Paul Institute for Peace and Prosperity – un think tank américain, qui se positionne contre l’interventionnisme des Etats-Unis – et signée par un groupe d’anciens officiers américains de la communauté du renseignement, met en outre en lumière le risque de guerre nucléaire que la France a fait surgir pour ses alliés tant européens qu’américains, en annonçant qu’elle envisageait le déploiement de troupes françaises en Ukraine. (14)
La France, puissance nucléaire, pourrait en effet jouer un rôle particulièrement important dans ce tragique engrenage. Comme l’a déclaré le général Vincent Desportes, ancien directeur de l’Ecole de guerre, sur la chaîne Public Sénat, la France pourrait anéantir Saint-Pétersbourg et Moscou par une attaque nucléaire. Les représailles russes toucheraient alors l’Europe occidentale. Mais la Russie serait annihilée, ainsi que toute sa population et celle de l’Europe occidentale. Il y aurait assurément plusieurs millions de morts. Cette assertion est particulièrement inquiétante, car elle est visiblement en contradiction avec la doctrine d’emploi française, la France ayant une doctrine nucléaire de « non-emploi » et, en tous cas, de « non-emploi en premier ».
Selon les signataires de la tribune du Ron Paul Institute, « l’Europe doit comprendre que la France l’entraîne sur la voie d’une autodestruction inévitable ». Les calculs erronés en matière de stratégie de la part de la France pourraient avoir des conséquences désastreuses. En effet, « déployer des troupes françaises en Ukraine reviendrait à introduire les troupes de combat d’un pays de l’OTAN sur un théâtre de guerre, ce qui en ferait des « cibles légitimes » au sens du droit de la guerre ».
« De telles unités ne disposeraient apparemment pas d’un mandat de l’OTAN. Toutefois, de l’avis de la Russie, il s’agit peut-être d’une distinction sans différence. La France semble parier – naïvement – que son adhésion à l’OTAN empêcherait la Russie d’attaquer les troupes françaises. Il est plutôt très probable que la Russie attaquerait tout contingent français/balte en Ukraine et détruirait/dégraderait rapidement sa viabilité au combat ».
« Dans ce cas de figure, le président français Macron pourrait en déduire qu’après les attaques russes contre les troupes des membres de l’OTAN – mandat de l’OTAN ou non – il pourrait invoquer l’article 5 de la Charte de l’OTAN et faire intervenir l’Alliance atlantique. Une telle intervention prendrait probablement la forme d’avions opérant depuis les pays de l’OTAN – et comprendrait peut-être des missions contre des cibles en Russie ».
Ce scénario est particulièrement alarmant car il implique que les soldats français qui mourraient alors en Ukraine constitueraient seulement un prétexte pour déclencher un conflit plus vaste dans lequel les Etats-Unis seraient impliqués. Les Français ont-ils seulement été consultés par leurs gouvernants sur cette possibilité ? Verseraient-ils leur sang pour défendre des villes ukrainiennes, et encore moins pour que des représailles soient lancées sur des villes russes (avec encore plus de morts) comme tentent de nous en convaincre certains sondages récents qui ne sont que des tentatives de manipulation de l’opinion publique? (15)
Car, en effet, « d’un point de vue doctrinal et juridique, la réponse de la Russie serait de lancer des frappes de représailles également contre des cibles situées dans les pays de l’OTAN. Si l’OTAN attaquait ensuite des cibles en Russie, la doctrine nucléaire russe prendrait alors le dessus et les centres de décision de l’OTAN seraient frappés par des armes nucléaires ».
On pourrait ajouter que normalement seules les Nations unies peuvent donner un mandat à une coalition – éventuellement à l’OTAN – pour intervenir dans un pays en guerre, comme ce fut le cas par exemple en Libye avec les résolutions 1970 et 1973 du Conseil de sécurité des Nations unies.
L’article 5 stipule que si un pays de l’OTAN est victime d’une agression, chaque membre de l’Alliance atlantique considérera cet acte comme une attaque dirigée contre l’ensemble de ses membres et prendra les mesures qu’il jugera nécessaires pour venir en aide au pays attaqué. Dans le cas de troupes françaises déployées en Ukraine, l’article 5 de l’OTAN ne semble pas invocable vu qu’il ne s’agirait pas d’une agression à l’encontre d’un pays de l’OTAN, mais d’attaques sur des soldats français qui seraient déployés sur un théâtre de guerre. En outre, si ces forces françaises étaient déployées, il ne serait pas possible de faire la distinction entre les forces ukrainiennes et les forces françaises. Au cas où ces dernières subiraient des pertes en vies humaines, ces pertes seraient imputables au fait que ces forces sont déployées sur un théâtre de guerre et non pas au fait qu’il s’agit de forces françaises. Tout cela ne correspond pas du tout à l’esprit de l’article 5. Il ne faut pas se mettre dans une situation où l’on se fait agresser afin de pouvoir brandir ensuite le prétexte de l’agression ! C’est pour pallier cette éventualité qu’ont été signés à l’initiative des Etats-Unis, une série d’accords bilatéraux entre des pays de l’OTAN et l’Ukraine, dont l’accord France-Ukraine du 16 février 2024.
L’Amérique hors de danger ?
La tribune de l’Institut Ron Paul exhorte le peuple américain à « comprendre que l’Europe le mène au bord de l’anéantissement nucléaire ».
Les signataires recommandent à cet égard : “Si la France et les pays baltes insistent pour envoyer des troupes en Ukraine, il faut également préciser qu’une telle action n’a aucun mandat de l’OTAN ; que l’article 5 ne sera pas déclenché par des représailles russes ; et que l’arsenal nucléaire américain, y compris les armes nucléaires qui font partie de la force de dissuasion de l’OTAN, ne sera pas utilisé à la suite d’une action militaire russe contre les troupes françaises ou baltes. Sans une telle clarté, la France entraînerait le peuple américain sur la voie d’un conflit nucléaire qui ne serait décidément pas dans l’intérêt du peuple américain – ni de l’humanité elle-même”. Cela permettrait en effet d’éviter toute escalade entre Américains et Russes.
Dans ces conditions alarmantes, les signataires de la tribune exhortent le Président des Etats-Unis à se désolidariser de la France et « à exprimer publiquement et sans ambiguïté leur position, attendu qu’il est probable que les dirigeants russes soupçonnent que le président français travaille “main dans la main avec Washington” ».
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La sagesse voudrait que ces effroyables scénarios conduisent les peuples occidentaux à tenter de convaincre leurs dirigeants de s’engager de toute urgence sur la voie des négociations de paix avec la Russie. Les 15 et 16 juin 2024, se tiendra en Suisse une conférence de haut niveau sur la paix en Ukraine, mais la Russie en sera exclue (16), ce qui laisse une nouvelle fois présager que l’escalade guerrière va se prolonger au prix de milliers de vies humaines.
- D’autres pays de l’OTAN tels que le Royaume-Uni, l’Allemagne, la Finlande, le Danemark, le Canada, l’Italie et les Pays-Bas ont signé des accords de sécurité bilatéraux avec l’Ukraine. Un accord bilatéral entre la France et la Moldavie a également été signé le 7 mars 2024.
- https://www.cnews.fr/france/2024-02-28/sondage-76-des-francais-contre-lenvoi-de-soldats-francais-en-ukraine-1460514
- https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/reunion-sur-l-ukraine-a-l-elysee-il-faut-etre-tres-tres-precautionneux-quand-on-emploie-les-mots-sans-limites-entre-puissances-nucleaires-s-alarme-marine-tondelier_6409846.html
- https://www.lefigaro.fr/international/guerre-en-ukraine-macron-evoque-a-nouveau-la-possibilite-d-envoyer-des-troupes-au-sol-en-cas-de-percee-russe-20240502
- https://www.lefigaro.fr/international/cinq-scenarios-d-un-deploiement-francais-en-ukraine-20240323
- https://x.com/strategieduchoc/status/1765664224401908181?s=51&t=QIoAuFcFodRlhI9-gnOn_g
- https://www.lepoint.fr/debats/et-si-l-on-reintroduisait-le-service-militaire-obligatoire-20-03-2024-2555511_2.php
- Appel du Centre de réflexion interarmées (CRI) – https://www.institutschiller.org/Appel-du-Cercle-de-reflexion-interarmees-a-un-cessez-le-feu-en-Ukraine
- https://lediplomate.media/2024/03/la-france-et-la-guerre-en-ukraine-que-le-poids-de-levidence-et-de-la-raison-simpose-enfin-avant-quil-ne-soit-trop-tard/
- https://www.mamanspourlapaix.fr/
- https://les-patriotes.fr/les-mamans-de-france-contre-la-guerre/
- https://www.bfmtv.com/international/europe/ukraine/on-calcule-un-proche-de-vladimir-poutine-evoque-la-possibilite-d-envoyer-une-bombe-nucleaire-sur-paris_AV-202403210374.html
- LCI 5 avril 2024.
- https://ronpaulinstitute.org/the-french-road-to-nuclear-war/ Une traduction en français se trouve sur le lien suivant : https://reseauinternational.net/des-anciens-de-la-cia-de-larmee-et-du-fbi-lancent-a-biden-un-appel-solennel-macron-peut-entrainer-les-etats-unis-et-lhumanite-dans-la-guerre-nucleaire/
- https://www.youtube.com/watch?v=guAQ8FqiwNk
- https://www.rts.ch/info/suisse/2024/article/la-suisse-va-organiser-une-conference-sur-la-paix-en-ukraine-les-15-et-16-juin-28465228.html