La stratégie de la Russie en Méditerranée, Revue Défense Nationale, Eté 2019, N°822, pp.112-119.

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Depuis le printemps 2014, force est de constater que l’espace maritime situé entre la mer d’Azov à l’Est et le détroit de Gibraltar à l’Ouest, a été le théâtre d’une succession de surprises stratégiques à l’initiative de la Russie. Les basculements géostratégiques qui en ont découlé ont durablement transformé la perception générale de la Méditerranée qui prévalait depuis l’effondrement de l’Union soviétique en 1991 : celle d’une mer fermée sous le contrôle des puissances occidentales. A la suite de l’annexion de la péninsule de Crimée par la Russie en mars 2014, puis de l’intervention militaire russe en Syrie à compter de septembre 2015 et enfin, plus récemment, des tentatives russes de  contrôle de la mer d’Azov, la Russie est devenue en quelques années une puissance riveraine de la Méditerranée.

Dans ce nouveau contexte géostratégique, il paraît urgent de s’interroger sur le véritable objectif stratégique poursuivi par la Russie en Méditerranée et d’identifier les objectifs opérationnels et les lignes d’action qu’elle s’est fixés pour parvenir à cet état final. La stratégie de la puissance russe en Méditerranée semble illustrer le choix d’une double approche conceptuelle : à l’exercice de la force militaire, le hard power (жëсткая сила, jiostkaïa sila), se sont ajoutés les instruments d’un soft power (мягкая сила, miagkaïa sila)[1], qui favorisent désormais par des moyens autres que militaires, l’expansion de son influence dans l’ensemble du bassin méditerranéen.

I. L’exercice du hard power russe en Méditerranée : une vitrine de la remontée en puissance de la Russie à l’échelle globale.

Par son engagement militaire en Syrie pour soutenir le régime de Bachar el-Assad, la Russie est parvenue à s’imposer comme acteur militaire majeur sur ce théâtre d’opérations. Dès le mois d’août 2017, les autoires sous son contrôle[2]. Un an plus tard, le ministère de la Défense russe se targuait d’avoir éliminé 86 000 « militants anti-Assad » et 830 chefs de groupes djihadistes en Syrie[3]. En dépit d’un bilan humain extrêmement lourd, la Russie a tiré les leçons de son expérience opérationnelle syrienne. Elle entend désormais maintenir coûte que coûte sa présence en Syrie, ce qui lui devrait lui permettre d’étendre son influence dans l’ensemble de la région.

  • Un engagement massif

En décembre 2016, l’analyste russe Pavel Felgenhauer[4], spécialiste des questions militaires, soulignait que la Russie avait déjà livré en Syrie, à cette date, près de 700 000 topol en Crimée, via les détroits turcs du Bosphore et des Dardanelles.

Plus de 63 000 militaires russes[6] (dont 25 738 officiers et 434 officiers généraux[7]) auraient participé au conflit en Syrie depuis septembre 2015.  Officiellement, seuls 112 militaires auraient été tués au 1er octon, le « groupe Wagner » aurait envoyé 1500 hommes en Syrie[8]. En dépit de ces lourdes pertes, la Russie y aurait maintenu quelque 4000 hommes[9].

A la fin août 2018, l’aviation russe andis que, selon les Nations unies, sur une population d’avant-guerre de 22 millions d’habitants, 6 millions seraient devenus, dès 2016, des personnes déplacées et 5 millions auraient fui le pays[13].

Le 19 décembre 2018, le président Trump, considérant que l’Etat islamique était vaincu, a annoncé le retrait des Etats-Unis du théâtre syrien. L’annonce du retrait américain est intervenue dans un contexte déjà marqué par la substitution progressive, depuis 2017, du processus de paix d’Astana au processus de Genève. Ce retrait va non seulement créer un environnement favorable aux forces russes dans leurs efforts d’implantation sur le territoire syrien, mais également permettre au pouvoir russe de justifier, auprès de l’opinion publique, les sacrifices consentis en Syrie lors de cette intervention militaire controversée.

  • L’expérience syrienne, un tremplin pour la Russie.

La Russie tire les leçons d’une expérience opérationnelle qui lui manquait cruellement depuis la guerre d’Afghanistan (1979-1989). Ses campagnes aériennes les plus récentes dataient de la deuxième guerre de Tchétchénie, terminée en 2000, puis de la guerre avec la Géorgie, qui ne dura que 5 jours, en 2008, et ne nécessita pas plus de 200 sorties aériennes. Depuis le conflit russo-géorgien, les forces russes se seraient vu dotées de près de 1 000 avions et hélicoptères soit neufs, soit modernisés, qu’elles n’avaient pas eu l’occasion de tester. Dans le conflit syrien, l’armée russe teste ses nouvelles capacités et ses avancées technologiques, telles que son chasseur de cinquième génération, l’avion de chasse polyvalent dernier cri Su-30SM. Sur ce théâtre, les forces russes auraient testé 231 types de matériels, dont des avions, des missiles de croisière et des systèmes sol-air[14].

Antoires au sol. L’expérience acquise dans le conflit syrien sera indubitablement mise à profit dans l’organisation future des forces spatiales russes »[17].

Afin de pérenniser sa présence en Syrie, des efforts ont été déployés par la Russie afin de conserver et d’agrandie. Elle ne dispose pour l’heure que d’un navire-atelier de classe Amur[20]. L’accord signé pour une durée de 49 ans et renouvelable pour 25 ans supplémentaires, permet à la Russie de maintenir simultanément en Syrie 11 navires de guerre, y compris des bâtiments à propulsion nucléaire, renforçant ainsi sa capacité opérationnelle dans la région[21]. Ces évolutions semblent confirmer l’ambition de la Russie d’implanter désormais des bases militaires à l’étranger et pas seulement dans des ex-républiques soviétiques.

Pour Pavel Felgenhauer, en Syrie, la puissance russe entend montrer aux puissances de la région, « qu’il vaut mieux miser sur la Russie que sur les États-Unis, que ceux qui comptent sur les États-Unis vont perdre, mais que ceux qui s’appuient sur la Russie l’emporteront »[22]. Sur la base de ces victourner vers Moscou pour garantir leur sécurité face à la Turquie, confirme les prévisions de cet analyste.

II. Le soft power russe, pierre angulaire de l’expansion de l’influence russe dans l’ensemble du Bassin méditerranéen.

  • Le soft power russe en Méditerranée : une réponse du faible au fort.

La notion de soft power désigne la capacité pour une puissance de séduire et de persuader d’autres États sans avoir à user de la coercition. Dans la lutte pour la suprématie dans laquelle la Russie s’est engagée, depuis une dizaine d’années, sous le leadership de Vladimir Poutine, le pays doit adapter sa stratégie aux moyens contraints dont il dispose. Dans le domaine naval, il est vrai que grâce à sa flotte de sous-marins, la Russie s’est dotée d’une compétence qui lui permet de se mesurer aux Occidentaux. Par exemple, le sous-marin nucléaire d’attaque Kazan du projet 885M Yasen est générateur d’inquiétudes pour le bloc occidental. Mais d’une manière générale, la flotte russe vieillit plus vite qu’elle n’est renouvelée. Elle manque cruellement de bâtiments de haute mer et le déploiement du porte-avions Admiral Kuznetsov en Méditerranée a fait ressortir des problèmes de mise en œuvre. De plus, face aux budgets de défense cumulés et à la supériorité technologique des puissances occidentales au plan militaire, la Russie ne peut espérer vaincre qu’en priorisant ses efforts et en choisissant des pratiques à la fois audacieuses et difficilement lisibles pour les Occidentaux. Par ailleurs, le choix d’exercer une politique d’influence soigneusement élaborée en amont, dans des zones jugées stratégiques, présente l’avantage d’un faible coût et d’un intéressant retour sur investissement à savoir, une expansion invisible, indolore avec des effets durables.

Pour la chercheuse Céline Marangé, concernant la Russie, « on constate une amplification et une diversification des méthodes d’influence, qui s’inspirent à la fois du modèle occidental et de la tradition soviétique ». Elle rappelle à cet égard que selon le chef d’état-major des armées de la Fédération de Russie, le général Valery Gerasimov : « l’influence à distance, sans contact, sur l’adversaire devient le principal moyen d’atteindre ses objectifs de combat et d’opération »[23]. Elle ajoute que « les stratégies d’influence déployées par la Russie sont de nature défensive, bien que les pratiques qui en découlent soient très offensives »[24] et l’on peut en déduire que tout comme les manœuvres de la guerre hybride, celles-ci sont difficiles à parer[25].

  • Les pays-cibles de la politique d’influence russe en Méditerranée.

° Les pays méditerranéens de l’UE

Un des axes de la stratégie d’influence russe consiste à exploiter les vulnérabilités des pays méditerranéens de l’Union européenne. Les sites concernés par l’entrisme russe présentent divers avantages qui vont  permettre à la Russie, de pénétrer, par exemple, le tissu socio-économique de l’UE, d’influencer des évolutions politiques au niveau national, de collationner du renseignement ou de faciliter le ravitaillement de ses bateaux. La Russie exerce déjà de facto avec efficacité son soft power en Espagne, en Italie, en France, dans les Balkans, à Chypre, en Grèce, à Malte.

A titre d’exemple emblématique, des motivations stratégiques, économiques et politiques sous-tendent l’entrisme russe observé à Chypre depuis son entrée dans l’UE en 2004[26]. En 2015, alors que le pays abrite toujours en train de rembourser. Ainsi, grâce à ces multiples leviers, la Russie est désormais en mesure d’exiger des contreparties de la part de la République de Chypre.

Parmi les Etats riverains de la Méditerranée, la France, qui figure parmi les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations-Unies et parmi les premières puissances économiques de la planète, représente une cible de choix pour la politique d’influence développée par la Russie. La région Sud constitue notamment un pôle d’intérêt particulier car, déjà considérablement militarisée, celle-ci a l’ambition de devenir la première région européenne dans le domaine de la défense d’ici 2025[27]. Elle englobe à cet égard de grande base navale européenne à Toulon, les bases aériennes d’Istres et d’Orange et la base aéronavale d’Hyères, ainsi que des sites nucléaires et des sites Séveso. Or, force est de constater que celle-ci est devenue, en trois décennies, un lieu de prédilection pour les investisseurs en provenance de l’ex-Union soviétique, en particulier pour les oligarques russes et l’on peut s’interroger sur quelles seront les conséquences stratégiques à plus long terme de ces évolutions, attendu que comme le montrait la journaliste Christine Ockrent dans son ouvrage intitulé Les Oligarques. Le Système Poutine, les oligarques russes font entièrement partie de la structure de pouvoir mise en place par Vladimir Poutine[28] . Selon elle, « Les milliardaires d’aujourd’hui sont des oligarques d’Etat, qui ont la fibre nationaliste »[29].

° La région MENA

Parallèlement, la Russie mène une stratégie d’influence dynamique dans les pays de la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA). Comme le souligne le spécialiste du Moyen-Orient, Mustapha Benchenane, la Russie a consolidé ses relations avec de nombreux pays arabes[30] où elle peut s’appuyer sur un legs de l’Union soviétique en matière de relations bilatérales. En témoigne notamment la signature, en octournée au Maghreb. L’Algérie par exemple est liée à la Russie par un accord de partenariat stratégique (2001). Elle a signé en 2014 un contrat d’armement inédit portant sur des chars russes T-90. Selon Bernard Prézelin, spécialiste des flottes de combat, la Russie a construit pour les forces navales algériennes six sous-marins de classe Kilo dont deux transférés en 1986/87 (puis modernisés en Russie entre 2006 et 2011), deux livrés en 2010 et deux mis en service en janvier 2019 et elle alimente le pays en petits bâtiments de surface[32] (frégates légères et corvettes lance-missiles). En vertu d’un accord datant de 2006, elle a également fourni à ce pays des avions de chasse, des avions d’entrainement, des systèmes de missiles et des chars[33].

En ce qui concerne les relations avec Israël, en dépit de tensions, en septembre 2018, liées à la destruction accidentelle d’un avion russe par les forces syriennes, à la suite de frappes israéliennes en Syrie, et malgré un projet de déploiement du système de missiles russes S-300 sur le sol syrien, la coopération avec la Russie se poursuit.

Le nouveau dynamisme observé dans les relations entre la Russie et la Turquie depuis la fin de l’année 2015 (alors que la destruction d’un avion russe par l’armée de l’air turque en novembre 2015 laissait présager le contraire) est un des aspects emblématiques de la percée russe dans la région. Le rapprochement russo-turc est notamment une des conditions essentielles de la résurgence de la Russie dans l’espace méditerranéen car en vertu de la Convention de Montreux (1936), la Turquie reste maîtresse des détroits entre la Méditerranée et la mer Noire. Par exemple, les sous-marins des pays riverains de la mer Noire ne peuvent en sortir que pour aller faire faire des réparations dans des chantiers navals extérieurs à la mer Noire ou rallier leur base dans le sens Méditerranée-mer Noire en cas de construction dans un chantier extérieur. Seule une entente tacite entre la Russie et la Turquie rendrait donc possible les allées et venues des 6 sous-marins classiques russes (SSK) dans les détroits turcs entre mer Noire et Méditerranée orientale[34]. Cette circulation aurait vocation à augmenter à compter des années 2020, une fois la modernisation de la base navale de Tartous achevée. La livraison à la Turquie de matériels tels que le système russe S-400, qui devrait d’ailleurs être déployé sur le sol turc dès juillet 2019, serait de nature à faciliter les relations dans ce domaine[35].

*****

En conclusion, dans un tel contexte, il faut espérer que l’Occident saura anticiper les surprises stratégiques que réserve l’approche choisie par la Russie en Méditerranée. Seule une analyse prospective permettrait de discerner les voies à explorer et d’éviter le risque pour les Occidentaux de se retrouver un jour contraints d’agir de manière réactive face au phénomène d’une implantation russe durable dans l’ensemble du Bassin méditerranéen.

[1] Ces notions ont été développées dans les années 1990 par le politologue américain Joseph Nye dans son ouvrage : Bound To Lead, The means To Success In World Politics, New York, Basic Books, 1990.

[2] “Syria Exptorial Control Fourfold in Two Years With Russian Help”, Sputnik News, 25 août 2017. [https://sputniknews.com/middleeast/201708251056779496-syria-terrirory-control-russian-help/]

[3] “Russia’s MoD reveals number of troops involved in Syrian war”, Belsat, 23 août 2018.
[https://belsat.eu/en/news/russia-s-mod-reveals-number-of-troops-involved-in-syrian-war/]

[4] “Inside Story – What are President Putin’s plans for Syria?, Al-Jazeera, 17 décembre 2016. [https://www.youtube.com/watch?v=5c2U7xkl-WQ]

[5] “Despite tensions, Russia’s ‘Syria Express’ sails by Istanbul”, Al-Monitor, 10 avril 2018.
[https://www.al-monitor/contents/afp/2016/01/syria-conflict-turkey-russia-navy.html]

[6] “Russia says 63,000 troops have seen combat in Syria”, BBC Online, 23 août 2018. [https://www.bbc.com/news/world-middle-east-45284121]

[7] Op.cit. Belsat, 23 août 2018.

[8] “Russia’s Desperation for More Soldiers Is Taking It to Dark Places”, Atlantic Council, 24 avril 2017.
[https://www.atlanticcouncil.org/blogs/ukrainealert/russia-s-desperation-for-more-soldiers-is-taking-it-to-dark-places]

[9] Joseph DAHER: “Three Years Later: The Evolution of Russia’s Military Intervention in Syria”, Atlantic Council, 27 septembre 2018. [https://www.atlanticcouncil.org/blogs/syriasource/three-years-later-the-evolution-of-russia-s-military-intervention-in-syria]

[10] “Russian Airforce has killed about 12000 persons including about 5170 civilian Syrian casualties in 19 months of airstrikes in Syria”, Syrian Observatory for Human Rights, 30 avril 2017.

[11] Rapport du SOHR du 30 août 2018. A titre de comparaison, à la même date, selon Airwars, une organisation non-gouvernementale basée à Londres,  les quelque 30 000 frappes de la coalition dirigée par les Etats-Unis contre l’Etat islamique, auraient fait entre 6500 et 10 000 victimes civiles sur le théâtre irako-syrien. [https://airwars.org/news-and-investigations/]

[12] “560,000 Killed in Syria’s War According toll-1.6700244]

[13] United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs.  [https://www.unocha.org/Syria]

[14] Il en est de même pour les nouveautés technologiques telles que le SVP-24 Gefest (Hephaestus), « dispositif de ciblage, qui sera désormais intégré dans toujours plus high-tech », Russia Beyond, 12 mars 2018. [https://fr.rbth.com/tech/80271-avion-chasse-su-30sm-russie].

[15] Anton LAVROV: “The Russian Air Campaign in Syria – A Preliminary Analysis”, CNA Corporation, juin 2018. [https://www.cna.org/CNA_files/PDF/COP-2018-U-017903-Final.pdf]

[16] Depuis le 1er août 2015, la force aérienne russe (Voienno-vozdouchnyie sily, VVS) et les forces de défense spatiales russes (Kosmitcheskie Voiska Rossii, VKO), ont fusionné pour former les forces spatiales russes.

[17] Op.cit. Rapport d’Anton LAVROV, juin 2018.

[18] Op.cit, Al-Jazeera, 17 décembre 2016.

[19] “Putin Ratifies Deal On ‘Indefinite’ Air Force Deployment In Syria”, Radio Free Europe/Radio Liberty, 14 octobre 2016.[https://www.rferl.org/a/syria-russia-putin-signs-air-deployment-deal/28052862.html]

[20] Entretien de l’auteure avec Bernard PRÉZELIN, 11 mars 2019.

[21] “New Russia-Syria accord allows up to-11-warships-in-tartus-port-simultaneously/a-37212976]

[22] Ibid. Al-Jazeera, 17 décembre 2016

[23] Céline MARANGÉ  : « Les stratégies et les pratiques d’influence de la Russie », Etude de l’IRSEM, N°49, 2017, p.45.

[24] Céline MARANGÉ, op.cit p.58.

[25] Céline MARANGÉ, op.cit. p.22.

[26] Ana POUVREAU : « Chypre : la réunification en perspective ? », Diploweb, 21 mai 2016 [https://www.diploweb.com/Chypre-la-reunification-en.html].

[27] Pierre-Louis PAGÈS, « La Paca veut devenir la première région européenne de la Défense d’ici à 2025 », Var-matin, 21 septembre 2018. [https://www.varmatin.com/politique/la-paca-veut-devenir-la-premiere-region-europeenne-de-la-defense-dici-a-2025-262493]

[28] Christine OCKRENT: Les Oligarques. Le Système Poutine, Paris, Robert Laffont, 2014.

[29] Interview de Christine Ockrent par Isabelle Lasserre, Le Figaro, 9 novembre 2014. [http://premium.le figaro.fr]

[30]Mustapha BENCHENANE, « La Méditerranée, zone d’intérêt vital pour la Russie »,  Fondation méditerranéenne d’études stratégiques, 5 mars 2019. [http://fmes-france.org/la-mediterranee-zone-dinteret-vital-pour-la-russie]

[31] Menna A. FAROUK, “Egypt-Russia partnership deal takes bilateral ties tor.com/pulse/fr/originals/2018/10/egypt-russia-cooperation-agreement-economic-relations.amp.html]

[32] Entretien de l’auteure avec Bernard PRÉZELIN, 11 mars 2019.

[33] Paul J. SAUNDERS : “Algeria buys Russian arms but keeps Moscow at arm’s length”, Al-Monitor.com/pulse/fr/originals/2015/03/russia-algeria-weapons-gas-bouteflika-putin.amp.html]

[34] « Russie-Turquie : Kilo contre S-400, vers un deal entre voisins consentants », Rusnavyintelligence.com, 4 septembre 2017. [http://www.rusnavyintelligence.com/2017/09/russie-turquie-kilo-contre-s-400-vers-un-deal-entre-voisins-consentants.html]

[35] Un accord russo-turc de plus de 2 milliards € a été signé en septembre 2017 pour la livraison par la Russie à la Turquie du système russe S-400.

 

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